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En scène !
Dessins de costumes de la collection Edmond de Rothschild
Auteur(s) : Victoria Fernandez, Jérôme de la Gorce, Mickaël Bouffard
29.00 € TTC
Description technique
224 pages, broché, 19,7 x 25 cm
166 illustrations
Distribution : Sodis
Date de publication
2021Événement
Catalogue de l'exposition présentée au musée du louvre du 27 octobre 2021 au 31 janvier 2022.
Période
XVIe-XVIIIe sièclesISBN français978-2-35906-324-0
En français uniquement
Coéditeurs
Lienart éditions
La collection du baron Edmond de Rothschild (1845-1934), composée de plus de 40 000 chefs-d'œuvre du dessin et de l'estampe, de manuscrits et de livres rares, fut donnée au musée du Louvre le 28 décembre 1935. Joyaux parmi les plus secrets des collections artistiques du musée : 14 albums comptant 1 644 dessins ayant pour thème des costumes de ballets, de fêtes et d'opéras ayant été donnés en France pendant les xvie-xviiie siècles. Acquis à la fin du xixe siècle par le baron, ils constituent un fonds extraordinaire pour comprendre l'univers des fêtes et des spectacles sous l'Ancien Régime.
Représentant pour la plupart des costumes de spectacles, ces dessins permettent de bien saisir toute la richesse des divertissements princiers pendant cette longue période. Partons à la découverte des spectacles équestres d'origine chevaleresque, qui perdurent jusqu'à la fin du xviie siècle, ou des tragédies en musique, données essentiellement pendant le règne de Louis XIV ; redécouvrons un genre plus connu, celui des bals, ballets, mascarades et comédies italiennes, dont les cours princières à partir de la seconde moitié du xvie étaient friandes.
L'ouvrage met en lumière des artistes variés, qu'il s'agisse de Primatice ou de son entourage, qui ont donné un certain nombre de feuilles pour des bals à la cour de Catherine de Médicis, ou des dessinateurs spécialisés dans le spectacle, tels Jean Bérain ou Henri Gissey. Ils font revivre, par leurs témoignages, des spectacles souvent inconnus ou oubliés du public et mettent en évidence le raffinement de cette société productrice et consommatrice de tels divertissements. Une manière aussi de mieux entrer dans le travail de ces dessinateurs, qui composaient à la fois un dessin technique, destiné à être tissé et cousu, et artistique, à la hauteur du faste des spectacles qui allaient se jouer.