Lorsqu’il décore, vers 460-450 avant J.-C., un grand cratère en calice, le Peintre des Niobides copie-t-il une peinture murale ? Si la scène du Massacre des enfants de Niobé par Apollon et Artémis est facile à identifier, comment interpréter l’assemblée de héros réunie, sur l’autre face, autour d’Athéna et d’Héraclès ? L’ouvrage répond à ces questions en s’approchant au plus près de cette œuvre élaborée au cours d’une décennie où fermente l’esprit classique et où s’affirme, à Athènes, le pouvoir de Périclès.