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Description technique
408 pages
Relié, 21x28 cm
99 planches, 62 illustrations
Distribution : Sodis
Date de publication
2013Période
Antiquité égyptienneISBN français978-2-84050-857-1
En français uniquement
Coéditeurs
Presses de l'université Paris-Sorbonne
En un siècle, les fouilles officielles ou clandestines dans la province égyptienne du Fayoum ont produit un nombre important de tableaux de bois pris dans un cadre et peints de divinités. Nous disposons aujourd'hui d'un corpus d'une cinquantaine de ces tableaux, complets ou fragmentaires. Ils sont contemporains des portraits de momies dits «du Fayoum», et autant qu'on puisse en juger, ont été peints au IIe siècle de notre ère.
Ces tableaux sont précieux pour l'histoire de l'art car ils offrent un témoignage exceptionnel sur la peinture de chevalet telle qu'elle était pratiquée dans le monde grécoromain, et dont nous percevons l'importance grâce aux sources littéraires classiques (Pline l'Ancien en particulier) consacrées aux chefs-d'œuvre des grands maîtres disparus.
Du point de vue de l'archéologie égyptienne, ils nous renseignent sur des changements profonds dans la forme donnée aux cultes et aux rituels des temples, puisque ces tableaux fonctionnent à la manière d'icônes. Ils montrent également - et surtout peut-être - comment une religion aussi ancienne que la religion égyptienne, et aux codes de représentation aussi contraignants que le canon pharaonique, a finalement pu accepter que l'hellénisme vienne changer radicalement l'iconographie trois fois millénaire de ses dieux, transformant Sobek de profil et à tête de saurien en un personnage barbu tenant son crocodile sur les genoux, tel Zeus son foudre. Pour la première fois, ce corpus est présenté ici de manière raisonnée, avec photographie couleur et fac-similé (Henri Choimet), ainsi qu'une description puis une analyse iconographiques. C'est ainsi que plusieurs panthéons se dessinent, celui de l'antique Égypte côtoyant désormais celui des dieux du monde gréco-romain ou encore celui de divinités adorées par une nation (les Arabès des textes grecs ?) installée sur son territoire.