« Il faut avoir bien employé son temps et fait une ample moisson d'études et de dessins ». Nul doute que le jeune peintre toulousain, Pierre Henri de Valenciennes, employa bien son temps pendant son séjour italien, entre 1777 et 1785, comme il le confiait dans les « Élémens de perspective pratique à l'usage des artistes... ».

En témoigne ce carnet de près de cent panoramas épurés retraçant librement les contours d'une ville rêvée, « mélange d'antique et de moderne, assemblage d'irrégularité et de symétrie, d'incohérence et d'harmonie, de folie et de raison ».