Accueil > Les ouvrages > Publications scientifiques > Théories de l'histoire de l'art, muséologie > Vue détaillée
- Pour augmenter la taile de la police, merci d'utiliser le menu de votre navigateur ou CTRL + la molette de la souris
- Pour diminuer la taille de la police, merci d'utiliser le menu de votre navigateur ou CTRL + la molette de la souris
- Flux RSS
- Pour imprimer cette page, merci d'utiliser la fonction imprimer de votre navigateur ou appuyer sur CTRL+P
- Envoyer à un ami
Les Égyptiens et leurs mythes
Appréhender un polythéisme
25.00 € TTC
Collection
la Chaire du LouvreDescription technique
256 pages, 14*21 cm, broché
Distribution : Hachette
Avec le soutien des Laboratoires Septodont et de leur président, Henri Schiller, mécène fondateur de la Chaire du Louvre
Date de publication
2018Événement
Ouvrage accompagnant le cycle de conférences proposé au musée du Louvre du 27 septembre au 11 octobre 2018.
Période
Antiquité égyptienneISBN français978-2-75411-482-0
En français uniquement
Coéditeurs
Hazan
La religion égyptienne a toujours exercé une fascination sur ceux qui l'observaient de l'extérieur. Entre répulsion et tentative d'appropriation, l'Antiquité classique nous a légué cette hésitation qui a duré bien après le déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion.
L'égyptologie en tant que discipline est supposée remettre les choses à leur juste place. Pourtant, l'Égypte ancienne ne peut être reliée, même indirectement, à aucune de nos différentes cultures contemporaines. Elle est autre, tant par son ancienneté que par le fait qu'elle a cessé d'exister depuis près de deux millénaires et qu'aucun informateur ne peut venir corriger nos erreurs et nous remettre sur le bon chemin. Les mythes, par le terme même dont nous les désignons, sont marqués d'une tare indélébile : ce sont pour nous des fables auxquelles on ne peut croire ; ils postulent, au mieux, un état primitif de la pensée. C'est là un piège auquel il est difficile d'échapper, d'autant que, pour les Égyptiens, les mythes n'existaient pas. En s'interrogeant sur la façon qu'avaient les Égyptiens de vivre leurs croyances, en questionnant les raisons qui ont amené leur clergé à élaborer des édifices théologiques complexes, on perçoit mieux comment ces croyances ont modelé une société, imprégné sa perception de ce temps que nous nommons historique ; nous comprenons aussi pourquoi l'écriture a été un support et un médium indispensable du religieux.
Mais les chemins qui mènent des égyptologues aux Égyptiens sont délicats à parcourir et point toujours vertueux.